Le corps, notre outil

 

« Ne pas chercher à changer l'autre.... évoluer  soi-même !

Nous ne pouvons pas comprendre ce que nous ne savons pas faire »

Tamura Shihan

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 J'ai été longtemps prisonnier du « discours social dominant » , mieux, j'en ai été l'un des vecteurs ! Parler, expliquer, comprendre.... Et j'ai dit : « je ne peux pas, je ne comprends pas ce qu'il faut faire...».
J'en souris aujourd'hui, je faisais de mon mieux sans le savoir !
En fait, au début de notre pratique, nous ne voyons pas, nous n'entendons pas, nous ne sentons pas.... ou si peu ! Nous n'avons pas encore ressenti que l'Aikido  est une façon de vivre : physique, concrête, réaliste, silencieuse ...
Nos sens inexpérimentés se  construisent au Dojo, et, si nous en avons le souci, dans toutes les situations de la vie !
C'est probablement la raison pour laquelle nos Senpaï nous demandent d'être silencieux et relâchés pendant la pratique
Etudier cette pratique, la meilleure que je connaisse !
  • Silencieux ? Le discours nous éloigne de la sensorialité...
  • Relâchés  ? Les tensions  nous éloignent du ressenti.  Quand nous saisissons fortement, nous ne  percevons pas la subtilité des directions, des appuis, des vides. L'organisme se bloque... C'est naturel !... Nous ne pouvons pas avoir conscience de notre corps, c'est à dire conscience du centre de l'ensemble Tori/Aïte ( à ce sujet lire ou relire l'article sur les kua  ainsi que celui de Henri Kono Senseï ) ! Comment "ne pas déranger le partenaire" dans ces conditions ? !

Tamura Senseï

 

    Maître Tamura semblait trés attaché à la qualité du cérémonial,  pour  sa personne d'abord et pour ceux qui prétendaient suivre sa voie : entrée, déplacement, salut ... non comme un "intégrisme" qu'il aurait imposé mais comme le signe extérieur d'une conscience de soi en cours de développement ! Voir le témoignage de Chiba senseï 

Je me souviens d'une réflexion,  alors que nous l'interrogions à propos d'un pratiquant qui répugnait à saluer le kamiza... «nous ne sommes pas allé le chercher»!  Autrement dit,  il y a des règles, et les respecte qui veut suivre la Voie de l'Aïkido. C'est une liberté fondamentale....

Et les enfants ? Sensei aimait s'en occuper... mais se disait «incompétent», à ce que j'ai entendu dire... Si c'est une rumeur, il faudra m'en avertir, que je corrige ce document !

 

Vidéos

    Le cérémonial
    Se déplacer en sawari wasa
   Des enfants
   Des enfants heureux
   Encore des enfants heureux !

 

 Cérémonial

Sensei avait le goût du geste précis, même pour le placement de ses zori ! «Manies» diront certains ! Pourquoi pas ?  Se souvenir que nos corps expriment toutes nos images mentales, fussent-elles inconscientes (les toltèques parlent de nos mémoires). Retournons donc l'argument : pour évoluer, imaginons nos corps libres d'exécuter le moindre geste avec sérénité et précision et laissons le vivre en paix...  !

 

 

 Il n'est jamais trop tôt !

 

 

 Chatons espiègles 2005

et «Vieux Chat complice » ...

 

 

 Encore des  chatons !

    Se déplaser en suwari wasa

Au cours des «Nuits Blanches» de St Pétersbourg, en 1998,  Senseï commente  notre "traval"  à genoux,  s'y mettre, se relever (il distingue le cas des femmes de celui des hommes si l'on porte le hakama)se déplacer pour recevoir un diplôme, avancer, reculer, pivoter !
A chacun de créer sa propre aisance... J'ai supprimé les couleurs originales et laisser le son. Certains passages ont été ralentis dans l'espoir d'être physiquement plus "lisibles"...

 



L'Aikido de Tamura Senseï

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