Sensei aurait aimé cette réflexion de Benjamin Franklin
(homme politique et physicien américain 1706-1790):
«Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens.
Tu m'impliques, j'apprends.»
J'ai beaucoup aimé la manière, ferme et délicate, qu'avait Sensei de transmettre. Il pratiquait, comme Tori puis comme Aite, il guidait nos gestes vers la justesse... et parfois «abandonnait» en haussant les épaules, souriant, quand il sentait nos corps rétifs... J'en ai fait l'expérience !
Il ne disait que ce que nous pouvions «entendre»..... et ne perdait rien de ce qui l'entourait...
Lire «le sens de son départ», article de Jacques Bonemaison
La parole et le mime
Contrairement à l'éducation reçue, Sensei semble être devenu un Méditerranéen bavard . Pourtant prêtons attention à sa gestuelle: on pourra y retrouver la nécessité d'une souplesse mentale et physique, d'une perception globale de l'environnement, celle d'un enracinement profond, toujours prêt à se déplacer - paradoxe de l'aiki qui fait de la stabilité et de la mobilité les deux aspects d'un même comportement.
Autre expérience !
Il n'y a pas lieu d'expliquer intelligemment, il suffit d'éduquer nos sensations pour que nos corps repérent que l'épaule de tori, plus basse que celle d'aite, répercute la puissance des pieds.
Stage Hauts gradés à Bras en 2007
Sensei cherche à transmettre ce qu'il appelait les fondations, ici l'importance du relâchement, le principe de non-opposition. J'ai laissé la couleur et la parole. Merci Sensei ! Et merci à l'auteur (que je connais peut-être?) de ce document, fondamental à mes yeux.
La transmission !
Cette scène est si fraîche... qu'elle mérite de garder les couleurs du moment ...
Merci à ses auteurs.